Ainsi, qu'il s'agisse de mythe, de parenté ou de pensée sauvage, tous les systèmes trouvent leur fondement commun dans la caractéristique symbolique de l'activité de l'esprit humain, le propre de l'analyse structurale étant de mettre en évidence la nature de cette activité.
Pour Lévi-Strauss, la structure est première, c'est-à-dire que l'ensemble des relations et des principes qui règlent les systèmes symboliques sont des données fondamentales et immédiates de la réalité sociale, et appartiennent à l'inconscient structural. Ces données sont donc "logiquement antérieures" à l'objet. La forme précède le contenu.
En effet pour, pour Lévi-Strauss, "l'activité inconsciente de l'esprit consiste à imposer des formes à un contenu, et si ces formes sont fondamentalement les mêmes pour tous les esprits, anciens et modernes, primitifs et civilisés, il faut et il suffit d'atteindre la structure inconsciente, sous-jacente à chaque institution ou chaque coutume, pour obtenir un principe d'interprétation valide pour d'autres institutions et d'autres coutumes".
Le substrat universel, sous jacent à toutes les institution, peut être comparé à un moule dans lequel toutes les manifestations socio-culturelles viennent se couler. L'analyse structurale vise à identifier ce moule à partir duquel on peut rendre compte de tous les contenus possibles. La démarche structuraliste est construite, à partir d'un certain nombre de données, des modèles hypothético-déductives capables de rendre compte de tous les faits observables dans les différents systèmes concrets.
Le modèle structural de Lévi-Strauss fait ainsi progressivement glisser l'interprétation anthropologique de l'ordre de la réalité sociale à l'ordre de la pensée symbolique, de l'ordre du concret à l'ordre de l'abstrait. Les contraintes de la vie sociale sont remplacées par celles de la structure de l'esprit humain. En quelque sorte Lévi-Strauss réduit la vie sociale aux conditions de la pensée symbolique dont le fondement est constitué par "la structure inconsciente de l'esprit humain".
Pour Lévi-Strauss, la structure est première, c'est-à-dire que l'ensemble des relations et des principes qui règlent les systèmes symboliques sont des données fondamentales et immédiates de la réalité sociale, et appartiennent à l'inconscient structural. Ces données sont donc "logiquement antérieures" à l'objet. La forme précède le contenu.
En effet pour, pour Lévi-Strauss, "l'activité inconsciente de l'esprit consiste à imposer des formes à un contenu, et si ces formes sont fondamentalement les mêmes pour tous les esprits, anciens et modernes, primitifs et civilisés, il faut et il suffit d'atteindre la structure inconsciente, sous-jacente à chaque institution ou chaque coutume, pour obtenir un principe d'interprétation valide pour d'autres institutions et d'autres coutumes".
Le substrat universel, sous jacent à toutes les institution, peut être comparé à un moule dans lequel toutes les manifestations socio-culturelles viennent se couler. L'analyse structurale vise à identifier ce moule à partir duquel on peut rendre compte de tous les contenus possibles. La démarche structuraliste est construite, à partir d'un certain nombre de données, des modèles hypothético-déductives capables de rendre compte de tous les faits observables dans les différents systèmes concrets.
Le modèle structural de Lévi-Strauss fait ainsi progressivement glisser l'interprétation anthropologique de l'ordre de la réalité sociale à l'ordre de la pensée symbolique, de l'ordre du concret à l'ordre de l'abstrait. Les contraintes de la vie sociale sont remplacées par celles de la structure de l'esprit humain. En quelque sorte Lévi-Strauss réduit la vie sociale aux conditions de la pensée symbolique dont le fondement est constitué par "la structure inconsciente de l'esprit humain".
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