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Les hypothèses

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  1. Comme les phonèmes, les termes de parenté sont des éléments de signification ; comme eux, ils n'acquièrent cette signification qu'à la condition de s'intégrer en systèmes ; "les systèmes de parenté" comme "les systèmes phonologiques", sont élaborés par l'esprit à l'étage de la pensée inconsciente.
  2. L'ensemble des règles de mariage observables dans les sociétés humaines ne doivent pas être classées comme on le fait généralement en catégories hétérogènes et diversement intitulées ; prohibition de l'inceste, types de mariages préférentiels ; elles représentent toutes autant de façons d'assurer la circulation des femmes au sein du groupe social, c'est-à-dire de remplacer un système de relations consanguins, d'origine biologique, par un système sociologique d'alliance.
  3. Est ce que la langue qui exerce une action sur la culture ? ou la culture sur la langue ? On n'est pas avisé que langue et culture soient deux modalités parallèles d'une activité plus fondamentale qui l'esprit humain.
  4. La survivance des sociétés archaïque est fondé sur la découverte de discordance externes entre leur culture et celle de sociétés voisines.
  5. Entre les moitiés exogamiques, les associations et les classes d'âge, il n'y a pas de cloison étanche. Les associations fonctionnent comme si elles étaient des classes matrimoniales, satisfaisant, mieux que les moitiés, aux exigences des règles du mariage et de la terminologie de parenté ; sur le plan mythique, elles apparaissent comme des classes d'âge, et dans un système théorique de moitiés. Seuls les clans paraissent étrangers, et comme indifférents, à cet ensemble organique.
  6. Le triadisme et le dualisme sont indissociables, parce que le second n'est jamais conçu comme tel, mais seulement sous forme de limite du premier.
  7. Le chant constitue une manipulation psychologique de l'organe malade, et que c'est de cette manipulation que la guérison est attendue.
  8. Un individu conscient d'être l'objet d'un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu'il est condamné ; parents et amis partagent cette certitude. Dès lors, la communauté se rétracte : on s'éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s'il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage ; à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime, qui ne prétend plus échapper ce qu'elle considère comme son inéluctable destin.
  9. Quelle que soit notre ignorance de la culture de la population où l'a recueilli, un mythe est perçu comme mythe pour tout lecteur, dans le monde entier. La substance du mythe ne se trouve ni dans le style, ni dans le mode de narration, ni dans la syntaxe, mais dans l'histoire qui est racontée. Le mythe est langage ; mais un langage qui travaille à un niveau très élevé, et où le sens parvient, si l'on peut dire, à décoller du fondement linguistique sur lequel il a commencé par rouler.
  10. Les véritables unités constitutives du mythe ne sont pas les relations isolées, mais des paquets de relations, et que c'est seulement sous forme de combinaisons de tels paquets que les unités constitutives acquièrent une fonction signifiante.
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